Section | Description |
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Les origines du GHB | Origines médico-scientifiques, première synthèse en 1960 par Henri Laborit. |
Les effets du GHB | Effets physiologiques et risques associés (nausées, amnésie, décès). |
Se prémunir du GHB | Conseils et innovations pour se protéger contre le GHB en soirée. |
Les origines du GHB
Comprendre les origines du GHB est essentiel pour saisir comment cet anesthésiant est devenu tristement célèbre. Le gamma-hydroxybutyrate, communément appelé GHB, a été synthétisé pour la première fois dans les années 1960 par le neurobiologiste Henri Laborit. Initialement, ce composant avait des fins médicales prometteuses, notamment en tant qu’anesthésiant. Cependant, comme de nombreuses substances initialement conçues pour des raisons médicales, telles que le LSD ou les amphétamines, son utilisation a rapidement dépassé le cadre médico-scientifique.
Un passé scientifique
Le GHB est naturellement présent dans le corps humain. Ses usages thérapeutiques incluent le traitement des troubles du sommeil et de l’alcoolisme, grâce à ses propriétés décontractantes et anesthésiantes. Dans les années 1980, en raison de ses capacités à stimuler la libération de l’hormone de croissance, ce produit a été largement adopté par les athlètes et culturistes comme complément alimentaire.
La dérive vers un usage récréatif
Néanmoins, le passage du médical au récréatif a été rapide. Dès les années 1980, les milieux festifs ont adopté le GHB pour ses effets euphorisants analogues à ceux de l’alcool. Cette transition de l’usage légitime vers l’illégal a fini par donner au GHB sa réputation de “drogue du violeur”. Plusieurs incidents de soumission chimique, souvent suivis de crimes, ont incité les autorités à réagir, menant à son interdiction hors cadre médical dès les années 2000 aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Les effets du GHB
Le GHB est souvent administré sous forme de liquide inodore et sans saveur, rendant sa détection dans les boissons extrêmement complexe. Une ingestion de GHB peut provoquer une variété de symptômes dans les 15 à 20 minutes suivant la consommation.
Effets immédiats et risques majeurs
Parmi les effets immédiats figurent la somnolence, les nausées, et la confusion mentale. Ce qui le rend particulièrement dangereux, c’est sa capacité à être surdosé très facilement. Quelques milligrammes de plus peuvent entraîner un coma, voire le décès.
Complications à long terme
Détecter le GHB après quelques heures est un défi majeur car il est rapidement éliminé par l’organisme. Cependant, dans les heures suivant l’ingestion, il peut laisser des traces dans le sang et les urines. Les effets à long terme incluent des dommages à l’œsophage et à la peau en raison de son contenu en hydroxyde de sodium. En cas de doute, il est impératif de contacter les autorités le plus rapidement possible.
Se prémunir du GHB
La nécessité de se protéger contre le GHB est de plus en plus reconnue dans les milieux festifs. Comment, alors, assurer sa sécurité tout en profitant de moments conviviaux ?
Gestes de basique vigilance
Votre meilleure protection est votre vigilance. Gardez vos boissons à portée de main, tronez-les ou gardez-les sous surveillance. Entourez-vous d’amis fiables et communiquez vos inquiétudes si vous ressentez quoi que ce soit d’anormal.
Innovations technologiques
- Le vernis à ongles Undercover Colors: Ce dispositif ingénieux change de couleur en présence de drogues, incluant le GHB, lorsqu’on trempe ses doigts dans un verre suspect.
- Le capuchon en silicone Drink Watch: Ce couvercle protège votre verre des ajouts non désirés lors de vos sorties.
- La paille et le verre DrinkSavvy: Ces ustensiles innovants changent de couleur en présence de GHB, offrant une couche de sécurité supplémentaire.
- Le Personal Drink ID: Cet objet moderne analyse les boissons. Une lumière rouge signifie la présence de substances suspectes.
- Les tests portatifs: Fonctionnant comme un test de grossesse, ils indiquent par un changement de couleur la présence de drogues potentielles dans les liquides.
Ne sous-estimez jamais vos sensations; si vous ressentez une gêne ou un malaise, contactez immédiatement l’administration de votre établissement ou les forces de l’ordre.
Pour davantage de conseils et de support, il est recommandé de contacter directement Drogues Info Service au 0800 23 13 13, disponible tous les jours de 8h à 2h, pour des consultations anonymes et gratuites.
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