| Aspects | Détails |
|---|---|
| Profil | Léa, 25 ans, diplômée en marketing et communication digitale |
| Pays de césure | Irlande et Australie |
| Objectifs | Améliorer l’anglais, découvrir le monde, prendre du temps personnel |
| Leçons clés | Importance de la flexibilité, découverte de soi, enrichissement personnel |
Léa et sa première année de césure en Irlande
Léa, une jeune diplômée ambitieuse, a pris une décision audacieuse après son bac : faire une année de césure en Irlande. Loin d’être une année sabbatique improductive, cette expérience s’est avérée être un véritable tournant dans sa vie. Elle est partie en tant que *jeune fille au pair* à Dublin, une ville qui, selon elle, offrait le parfait équilibre entre distance de la France et immersion culturelle. Cette aventure lui a permis de peaufiner son anglais, un atout majeur pour ses études futures.
Pourquoi Dublin ?
Quand Léa a choisi une destination pour sa première aventure, plusieurs facteurs sont entrés en jeu. Elle désirait un endroit où elle pourrait vraiment se plonger dans la langue anglaise. **Londres**, bien qu’une option populaire, ne lui semblait pas idéale à cause de la grande présence française là-bas. Dublin, en revanche, offrait une expérience unique et moins influencée par la communauté française.
La vie en tant que jeune fille au pair
Intégrée dans une famille irlandaise, Léa a passé son quotidien à s’occuper d’enfants tout en enrichissant sa propre vie d’étudiante. Chaque jour était une occasion de pratiquer l’anglais dans un contexte authentique, facilitant son apprentissage linguistique. Être dans une familiare irlandaise lui a également appris à jongler entre liberté et sécurité, un équilibre crucial lorsque l’on sort du nid familial.
Bénéfices et défis de sa première année
En réfléchissant à sa première année de césure, Léa se rappelle avec fierté des progrès réalisés. **Elle se souvenait, par exemple, d’une anecdote où des Irlandais ont reconnu l’accent espagnol de ses amies, mais personne n’a deviné qu’elle était française.** Une victoire pour elle, car cet accent n’était pas inné. La confiance linguistique qu’elle a acquise a été un tremplin pour ses études, l’aidant à sereinement choisir sa voie académique par la suite.
Un impact social et personnel
Au-delà de l’apprentissage linguistique, Léa a tissé des liens solides avec de nouvelles personnes, liens qu’elle continue d’entretenir à ce jour. Être dans un environnement cosmopolite lui a permis d’élargir ses horizons sociaux et d’acquérir une compréhension plus profonde d’elle-même et des autres.
Reprise des études après la césure
Reprendre le chemin des études après une pause peut être intimidant pour certains, mais pas pour Léa. La transition vers une nouvelle ville et une nouvelle école à Paris fut stimulante. Le fait d’avoir eu le temps nécessaire pour savoir ce qu’elle voulait a considérablement facilité cette transition.
Léa et son aventure australienne : la deuxième année de césure
Forte de sa première expérience, Léa souhaitait à nouveau élargir ses horizons. Entre son Master 1 et Master 2, elle a choisi de découvrir l’Australie. Pourquoi une telle décision ? Après avoir vécu à un rythme intensif d’études en alternance, elle voulait s’évader du quotidien.
La liberté du Working Holidays Visa
En Australie, Léa a opté pour le Working Holidays Visa, une solution parfaite pour combiner travail et voyage. Ce visa lui a donné la flexibilité de travailler dans divers secteurs, de la restauration à l’agriculture, lui permettant de prolonger son séjour et d’assurer son indépendance financière.
Un voyage de découverte personnelle
Travaillant dans des fermes et des usines, elle a exploré des environnements qu’elle n’aurait jamais envisagés auparavant. Chaque nouveau job offrait une perspective différente, élargissant non seulement ses compétences, mais aussi sa vision du monde et ses préjugés antérieurs.
Réflexions et recommandations pour l’avenir
L’expérience en Australie a été une leçon de vie précieuse. Léa conseille fortement à ceux qui envisagent une année de césure de la planifier judicieusement. Son erreur, dit-elle, a été de partir au milieu de ses études, ce qui a rendu le retour aux études plus complexe. Cependant, elle est convaincue que ces aventures l’ont essentiellement poussée à sortir de sa zone de confort.
Leçons apprises
Léa conclut que parfois, ne pas avoir de plan est le meilleur plan de tout. **Cela permet des surprises et peut mener à des découvertes incroyables**, des scories cachées de la vie. Son histoire, pleine de courage et de détermination, inspire un appel à l’aventure pour quiconque hésite à faire une pause dans sa carrière ou ses études pour explorer le monde qui l’entoure.
Recommandations
Si vous pensez à une année de césure, Léa recommande de la prendre après avoir clôturé un cycle d’études. Vous serez libres d’explorer sans les contraintes d’un retour académique imminent. Ses expériences témoignent de la puissance de l’immersion culturelle et de l’importance de se connaître soi-même dans des contextes divers.
