ce piege du changement d heure qui vous epuise sans que vous le sachiez

Ce piège du changement d’heure qui vous épuise sans que vous le sachiez

Vous pensiez que cette petite heure de différence ne bouleverserait que votre agenda ? Détrompez-vous : le sacro-saint changement d’heure revient deux fois par an, épuisant parfois bien plus que vous ne l’imaginez. Pas question ici de sombrer dans la dépression hivernale sans réagir ! Explorons ensemble ce piège du changement d’heure qui vous épuise sans que vous le sachiez, et, surtout, comment y survivre sans sombrer dans le désespoir… (ni la somnolence au travail).

Le rituel du changement d’heure : entre mythe, accusation et vrais effets

La nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre 2025, préparez-vous : on recule d’une heure, on passe à l’heure d’hiver ! Ce rituel immuable, c’est devenus notre petite tradition nationale, que l’on aime tant décrier. Fin mars, la montre avance pour l’été, fin octobre, on la recule pour l’hiver. Même si l’Espagne tente de relancer le débat au niveau européen pour en finir avec ce mécanisme, il reste bien d’actualité. Mais alors, pourquoi râle-t-on à chaque changement d’heure ?

C’est notamment à cause de ses effets sur notre sommeil, notre rythme biologique, parfois même sur les accidents de la route (eh oui, la somnolence ne fait pas bon ménage avec la circulation…). Les premiers jours qui suivent le changement d’heure d’hiver peuvent être difficiles. Mais existe-t-il vraiment une méthode miracle pour ne pas subir ce petit bouleversement annuel ?

L’heure d’hiver, une heure de gagné… ou d’illusion ?

Bonne nouvelle : reculer d’une heure à l’automne, c’est logiquement, sur le papier, une heure de sommeil en plus ! Armelle Rancillac, chercheuse en neurobiologie, confirme : profiter de cette heure pour rattraper votre dette de sommeil peut être bénéfique, tant que cela ne se transforme pas en coucher (trop) tardif. Se chuchoter intérieurement qu’on va dormir plus longtemps, c’est aussi faire du bien à son moral, surtout quand, en moyenne, les Français ne dorment que 6h58 par nuit (en 2024, c’est dire).

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Mais attention au piège : si la tentation est grande de se coucher plus tard, il vaut mieux maintenir son rythme habituel. Sinon, gare aux lendemains qui grognent !

Adapter son mode de vie : la clef pour limiter la casse

Pour bien vivre ce bouleversement, la meilleure stratégie reste d’adapter rapidement vos horaires :

  • Gardez les mêmes heures de lever et de coucher, même si fatigue pointe son nez plus tôt ou tard.
  • Synchronisez aussi vos repas avec le nouveau rythme.

Votre rythme circadien (cette fameuse horloge interne qui décide si vous êtes du matin ou du soir) s’en portera mieux. Selon Timo Partonen, professeur agrégé de psychiatrie à l’université d’Helsinki, il n’y a rien de mieux pour rétablir le bon fonctionnement de l’horloge biologique, dont dépendent à la fois votre sommeil et votre humeur. En quelques petits jours, l’organisme retrouve généralement un rythme naturel.

Mais ce n’est pas tout : avec la nuit qui s’invite plus tôt (le matin et le soir, parfois même avant la sortie du bureau…), le manque de lumière naturelle peut miner votre moral, provoquer stress, dépression saisonnière ou lassitude. Il est donc important de s’exposer à la lumière du jour autant que possible, même si c’est plus facile à dire qu’à faire entre deux réunions Zoom et un café froid…

Plantes, magnésium et autres astuces pour survivre à l’épreuve

Vous faites partie des insomniaques post-changement d’heure ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul ! Certaines plantes comme l’eschscholtzia (alias le pavot de Californie) peuvent vous apporter une aide naturelle : utilisée en infusion avant le coucher, elle favorise l’endormissement et limite l’anxiété, selon les bons conseils donnés aux personnes sensibles à la modification d’horaires.

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L’alimentation aussi joue un rôle. Privilégier le magnésium aide à combattre stress et fatigue. Voici quelques aliments à privilégier :

  • Bananes
  • Épinards
  • Légumineuses
  • Amandes
  • Chocolat noir (oui, enfin une bonne excuse…)

Heureusement, le passage à l’heure d’hiver se révèle moins redoutable que celui à l’heure d’été : l’horloge circadienne s’adapte plus aisément, selon les études.

Au passage, quelques voix rappellent que la vraie fatigue, c’est plutôt l’horaire d’été ! Les travailleurs et étudiants doivent se lever une heure plus tôt tout en allongeant leurs soirées pour profiter des dernières chaleurs et… des moustiques. Les nuits en ressortent souvent amputées. Certains ont même choisi de conserver leurs horaires d’été toute l’année, gagnant une heure de tranquillité le matin. Cerise sur le gâteau : une heure de plus pour soi chaque jour !

Pour conclure, si le changement d’heure reste une vieille habitude nationale, il n’a pas fini de faire débat ni de nous donner l’occasion de râler un peu… Mais avec quelques astuces concrètes, nul besoin de redouter octobre ou mars : adaptez votre rythme tranquillement, exposez-vous à la lumière, faites confiance à votre corps (et, pourquoi pas, au pavot de Californie). Votre sommeil vous dira merci… et peut-être aussi votre humeur !

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