succession la technique meconnue qui permet d eviter des milliers d euros d impots

Succession : la technique méconnue qui permet d’éviter des milliers d’euros d’impôts

On associe souvent la succession à un serpent de mer administratif, gonflé par l’émotion et la paperasserie… mais aussi par la douloureuse question des impôts qui l’accompagnent ! Pourtant, une technique méconnue existe, révélée par un notaire, pour éviter de voir filer des milliers d’euros dans les caisses de l’État. Vous pensiez que l’héritage n’était qu’une affaire de testament poussiéreux ? Accrochez-vous, car il est surtout une histoire d’anticipation et de stratégie !

Succession : le piège des frais et la tentation de l’optimisation

Hériter, ce n’est pas toujours festif. En France, lorsqu’un patrimoine passe d’une génération à l’autre, l’État ne manque jamais l’occasion de prélever sa part via les frais de succession. Ces taxes, qui s’ajoutent à l’épreuve de la perte, peuvent vite transformer l’héritage en casse-tête bien moins alléchant qu’il n’y paraît.

Le calcul de ces droits dépend de plusieurs facteurs, dont le fameux lien de parenté entre le défunt et ses héritiers. Cela peut donc varier largement et, évidemment, la majeure partie a tendance à s’envoler si l’on ne prend pas ses précautions ! Heureusement, il existe des moyens de réduire drastiquement la facture. Et non, il ne s’agit pas de s’expatrier à l’autre bout du monde, rassurez-vous…

La technique du notaire : l’anticipation immobilière au service des héritiers

C’est Mathieu Fontaine, notaire associé et professeur à l’Université Grenoble Alpes, qui l’affirme. Interrogé par Le Figaro, il partage la méthode la plus efficace pour léguer son patrimoine sans enrichir outre mesure Bercy. La clé ? Acheter un bien immobilier et l’inscrire au nom de ses enfants dès l’acquisition. Voilà une technique qui paraît simple, mais qui nécessite un brin d’organisation et, surtout, d’anticipation !

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L’expert met en avant un constat simple : les Français manquent d’anticipation sur ce sujet. Mais dans le contexte de tensions économiques, il constate que les couples sont de plus en plus enclins à intégrer leurs enfants dans la transaction immobilière pour les préserver d’une inflation galopante.

Nu-propriété, usufruit et donation : mode d’emploi (sans jargon inutile)

Pourquoi ce contexte est-il favorable ? Parce qu’un bien acquis et transmis avant le décès échappe tout bonnement aux frais de succession. Deux voies s’offrent alors :

  • 1. Donation de la nue-propriété : Les parents achètent un bien immobilier. Ensuite, ils en donnent la nue-propriété à leurs enfants, tout en gardant l’usufruit jusqu’à la fin de leur vie. Au moment du décès, les enfants deviennent pleinement propriétaires, et aucune taxe de succession n’est à régler sur ce bien. Simple, efficace… et légal !
  • 2. Donation d’argent pour acquisition démembrée : Cette fois, les enfants reçoivent de l’argent de leurs parents et l’utilisent pour acheter un bien en démembrement de propriété : les parents conservent l’usufruit, les enfants la nue-propriété. Là encore, au décès, l’héritier récupère la pleine propriété sans subir la douloureuse piqûre des droits de succession.

Le bonus ? Cette opération s’accompagne d’un double avantage fiscal :

  • Abattement classique : 100 000 euros par enfant tous les 15 ans.
  • Exonération sur les dons d’argent : jusqu’à 31 865 euros par parent.

Ce qui signifie, pour les parents en couple, la possibilité de transmettre jusqu’à 200 000 euros sans se faire épingler par le fisc. Pas mal pour un peu de planification, non ?

Quand s’y prendre ? Petite fenêtre de tir et grand intérêt

Attention cependant à ne pas trop lambiner. Le notaire conseille de démarrer ces démarches entre 61 et 71 ans. Pourquoi cet âge ? Parce que les donateurs sont alors généralement à la retraite et connaissent précisément leur pouvoir d’achat, ce qui évite les mauvaises surprises.

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Pour couronner le tout, à cet âge, la valeur de la nue-propriété transmise aux enfants est fixée à 60 % selon l’article 669 du Code général des impôts. Un détail qui fait toute la différence, vous l’aurez compris !

En somme, la meilleure façon de transmettre son patrimoine, c’est de ne pas attendre le dernier moment. Anticiper, mettre ses enfants dans la boucle au bon moment, profiter d’un contexte favorable… et s’offrir la satisfaction de voir son héritage passer aux prochaines générations, sans enrichir l’administration fiscale plus que de raison. Pourquoi payer plus ? Les techniques sont là, il ne reste plus qu’à… oser en parler autour de la table familiale !

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